1976
Soundings taken at Kenora
`heard' around the world
by Mike Power, Kenora District Manager
A recently constructed
ionospheric station near Kenora, Ont.,
is one
of five in Canada
operated by the Department of Communications
providing radio communications
engineers and scientists around the
world with valuable data on the ever-changing state of the ionosphere.
The ionosphere is the outer
part of the atmosphere surrounding the earth where charged particles - ions and electrons - affect the transmission of radio signals. It consists of three major
layers extending from about 100 kilometres to 500 kilometres above the
earth.
Because of the ionosphere's
reflective characteristics, some of the radio waves reaching these layers are bounced back
to earth. If and where the waves return to earth depends upon the
frequency and angle of reflection and other conditions such as the ionosphere's
height and density.
Accurate soundings can be used to
determine which frequencies and what
times are best suited for communicating - a boon
to those who depend on radio
communications for long distance contact.
Situated in a deep gorge on the outskirts of Kenora, the
station is protected from radio
interference caused by man-made noises. Its location also reduces the
possibility of its causing interference to broadcast reception and other
communication services in the area.
Data
on the ionosphere is collected at the
Kenora station by means of a new vertical incidence
sounder, manufactured in Sweden. It replaces
a CRC-built one of many years service. The sounder transmits signals vertically toward the ionosphere and the radio
waves reflected back to earth are recorded.
The
sounder consists of five dipole antennas, the longest of
which is about 610 metres long and which covers the frequency range from 250
kilohertz to 2.250 megahertz. Above 2.250 megahertz,
the equipment automatically switches
to a log periodic antenna, a high
frequency directional antenna designed to cover frequencies up to 20 megahertz.
Ionospheric soundings are
taken six times each hour. Soundings are also taken to coincide with soundings
made by ionospheric research satellites such as Isis I and Isis II.
The
information is recorded on film and forwarded to the
department's Clyde Avenue Laboratory in Ottawa where it is processed and fed into a computer. The resulting statistical data can be used to assess radio communications conditions and to help predict
what frequencies to use for radio transmission at any given time or season.
This is needed as the ionosphere varies from day to night and with the seasons
and can be altered by disturbances such as magnetic storms caused by
sunspots.
The
data is sent to a number of radio
communications services and scientific
organizations as well as to the World Data
Centre in Boulder, Colorado. From there
it is distributed to communications
agencies, radio physicists, geophysicists
and other researchers around the world to construct models of
the ionosphere. Eventually the statistical data is incorporated into computer programs used for radio circuit assessment and
frequency assignment and is used in
designing communication systems.
The
other ionospheric research stations
operated by the Department of Communications
are at Resolute Bay, N.W.T.;
Churchill, Man.; Ashton, near Ottawa, Ont.,
and
St. John's, NfId.
Mike Power
Kenora District
Manager
1976
L'ionosphère
via
Kenora
par Mike Power
chef du district de
Kenora
La nouvelle station ionosphérique de
Kenora, en Ontario, s'ajoute au réseau de quatre stations
qu'utilise le ministère des Communications pour fournir aux chercheurs et aux ingénieurs en télécommunications du monde entier des renseignements utiles sur les propriétés toujours changeantes de
l'ionosphère.
L'ionosphère est la
couche supérieure de l'atmosphère qui enveloppe
la Terre. Elle est chargée de particules électriques, ions et électrons, qui exercent une influence sur les radiocommunications. Elle se compose de trois couches principales qui se situent à des hauteurs qui vont de 100
à 500 kilomètres au-dessus de la Terre.
Elle possède la propriété de réfléchir vers la Terre une
partie des ondes radioélectriques qui la traversent. Le retour des signaux à la
Terre est fonction de leur fréquence et de leur angle de réflexion de même que
d'autres facteurs comme la hauteur et la densité de la couche ionosphérique.
Des sondages
peuvent déterminer les fréquences et les
moments les plus favorables à la
transmission des signaux, ce qui
s'avère particulièrement utile dans
les régions éloignées où les
radiocommunications jouent un rôle essentiel.
Tapie au fond d'une gorge profonde
des environs de Kenora, la nouvelle
station est à l'abri du brouillage radioélectrique
provenant d'installations au sol. Son
emplacement lui évite également de
perturber les émissions de
radiodiffusion et les communications radio de la région.
Pour la collecte des données sur l'ionosphère, on se sert, à Kenora, d'un
nouveau matériel de sondage ionosphérique
de fabrication suédoise. Ce
matériel remplace celui mis au point par le CRC,
qui a servi des
années durant. L'émetteur-récepteur transmet verticalement ses signaux vers
l'ionosphère et capte les ondes hertziennes qui y sont réfléchies.
Le dispositif de sondage se compose de cinq antennes dipôles dont la plus longue
mesure 610 mètres. Il émet et reçoit les signaux compris entre 250 et 2 250
kilohertz
(kHz). Au-delà de 2 250
kHz, une antenne à périodicité logarithmique
prend la relève automatiquement.
C'est une antenne directionnelle conçue pour des fréquences allant jusqu'à
20
MHz.
Des sondages ionosphériques ont
lieu six fois par heure. D'autres sont
effectués pour coïncider avec ceux des satellites de recherche ionosphérique
comme
Isis
I et
Isis
Il.
Les résultats sont transmis sur film
au laboratoire du Ministère, avenue
Clyde,
à Ottawa, pour leur
traitement par ordinateur. Les données
statistiques ainsi recueillies sont
utiles pour l'évaluation des
conditions ionosphériques qui influent
sur les radiocommunications, et pour
la sélection, selon l'heure et la saison, des fréquences les plus
favorables aux radiocommunications. Les
conditions ionosphériques varient le jour, la nuit et selon les saisons.
Elles peuvent être perturbées par des orages
magnétiques et par d'autres phénomènes reliés à l'activité solaire.
Les données statistiques sur l'ionosphère sont expédiées à de nombreux
services de radiocommunication et organismes scientifiques ainsi qu'au
World
Data Centre de
Boulder,
au Colorado. Ce dernier en assure à son tour la
diffusion aux agences de télécommunication et à divers savants et chercheurs du monde entier pour l'élaboration de modèles de l'ionosphère.
Ces données statistiques sont
finalement intégrées à des programmes
informatiques destinés à l'étude des voies de radiocommunication et à l'assignation
des fréquences. On les utilse également pour la conception des systèmes
de télécommunication.
Les autres stations de sondage
ionosphérique du ministère des Communications
sont situées à
Resolute Bay
dans les Territoires du Nord-Ouest, à
Churchill
au Maniotba, à
Ashton près d'Ottawa et à Saint-Jean,
Terre-Neuve.
Mike Power
chef du district de
Kenora
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