Né à Montréal, Québec, en 1950 de parents immigrés du nord de l’Italie, il a terminé ses
études de technologue en électrotechnique au Collège du vieux Montréal en
1971. Cette même année il a été recruté par le ministère fédéral des
Communications dans un poste d’inspecteur de la radio.
Pendant 5 ans il a
travaillé principalement dans les domaines de l’inspection des divers types de
stations radio, incluant la radiodiffusion, les systèmes de radio navigation
et les systèmes de cablodiffusion.
À l’instar de
plusieurs de ses collègues, Joseph était appelé à inspecter les stations
radio à bord des navires canadiens et étrangers dans le port de Montréal. Une
veille permanente était assuré par les inspecteurs et à tour de rôle le
travail se faisait à toute heure du jour ou de la nuit et ce 7 jours par
semaine. Le but de ces inspections était de s'assurer que les installations
se conformaient aux règlements canadiens et internationaux. Encore
aujourd’hui les navires doivent posséder des certificats de conformité pour
pouvoir naviguer.
En mars 1976, il a été
promu au bureau régional où il a administré divers programmes régionaux dont
(1) le domaine de la câblodistribution qui à cette époque était très
surveillé par le fédéral qui visait avec l'industrie la meilleure qualité de
signal distribué aux abonnés, et (2) la surveillance du spectre aussi appelé
« le contrôle des émissions » dans le jargon. Trois centres de surveillance
étaient fonctionnels pendant ces années là. Le centre de Senneterre se
concentrait presque entièrement aux ondes hecto et décamétriques (HF). Celui
de St-Lambert de Lévis assumait aussi le contrôle des bandes HF avec un mandat
pour le spectre au-dessus de 30 Mhz. Le centre de contrôle de St-Rémi de
Napierville surveillait toutes les bandes en deçà de 1 GHz et, en sa qualité
de laboratoire régional, contribuait, avec l‘Ingénierie du Spectre, à
l'évaluation de l'équipement d'écoute et de mesure destiné au travail
d'inspecteur de la radio. Les centres de St-Lambert et de St-Rémi étaient
aussi munis de laboratoires mobiles.
En février 1977, il a
accepté une promotion à l’ingénierie de la radiodiffusion. La
câblodistribution était toujours en expansion et les demandes de certification
ministérielle pour les systèmes et leur reconfiguration augmentaient
constamment. Joseph a étudié les demandes des câblodistributeurs et fourni
les recommandations techniques à l’Administration Centrale pour l'émission des
Certificats techniques de construction et de fonctionnement (CTCF).
L’émission des CTCF était une tâche strictement réservée aux fonctionnaires de
l’Administration Centrale à Ottawa.
En novembre 1977,
Joseph , séduit par le domaine des affaires réglementaires et les poursuites
judiciaires, poste laissé vacant par un collègue du bureau régional de
Montréal promu vers l’Administration Centrale demande un transfert de poste.
La requête, rapidement acceptée par son ancien patron, a permis à Joseph de
s'intégrer dans le domaine réglementaire et de se concentrer sur les
différents statuts fédéraux touchant directement ou de façon accessoire le
domaine des télécommunications. Il a piloté, avec succès, plus de 27 dossiers
de poursuites judiciaires dans le domaine de la radiocommunication.
Parallèlement, de mars
1990 à la fin de 1993, Joseph participe intensivement à la refonte des
règlements touchant la radio et le ministère des Communications se dotait
d'une nouvelle règlementation : Le règlement sur la radiocommunication.
En 1989, Joseph
hérite, en plus des affaires réglementaires et des poursuites judiciaires, du
domaine des télécommunications d’urgence (TU). Pendant dix-sept ans Joseph a
présidé le Comité régional sur les télécommunications d’urgence du Québec.
Ce comité fédéral regroupait les fournisseurs de service de télécommunications
du Québec, les ministères fédéraux susceptibles d’intervenir en situation
d’urgence et les ministères et organismes Québécois (le ministère de la
Sécurité publique, la DGTIC et Hydro Québec). Joseph a contribué au programme
TU de l’Administration centrale d’Ottawa en agissant comme (1) professeur au
Collège de la Protection Civile du Canada à Arnprior, (2) responsable national
des exercices en télécommunications d’urgence. Compte tenu de son expertise
dans la conception et le fonctionnement des exercices, il a développé pas
moins de 29 exercices pour différents organismes Canadiens, Québécois,
Régionaux et Nord-américains. Ce travail nécessitait des déplacements pour
apporter des contributions et des avis occasionnels pour le compte d’une
alliance internationale basée en Europe.
À titre de
coordonnateur fédéral aux télécommunications d'urgence, il a été impliqué
dans la coordination de services de télécommunications à plusieurs reprises
soit au niveau de déraillements de trains, feux de forêts, inondations, feux
de pneus et autres crises régionales ou événements particuliers comme les
préparatifs et le contrôle du passage à l'an 2000.
Dans ses temps libres,
car le travail l'amenait à voyager souvent, il s'amusait à construire sa
station de radioamateur et continuait d'approfondir ses connaissances dans le
domaine de la radioélectricité. En 1972 il obtenait son certificat de
radioamateur supérieur et en 1978 il recevait sa licence de station radio qui
portait l'indicatif VE2GX. C'est durant cette période que Joseph pressait sa
jeune épouse à faire le souper car Monsieur VE2GX avait un 'sked' pour faire
des interconnections au réseau téléphonique permettant ainsi à nos collègues
militaires situés dans le grand-nord canadien de parler avec leurs familles
dans le sud. Au début des années 80, la technologie moderne remplaçait le HF
et le bénévolat de Joseph a pris fin.
Joseph s’est retiré
d’Industrie Canada le 17 novembre 2006 mais encore aujourd'hui il continue à
avoir une grande passion pour l'avancement de la radioélectricité.
Le 22 mai 2008.