1998
Taking Care of APEC
from Rooftops to Mountain Tops
by Gary Warnock

Bruce
Weston (back) and Craig Millham at the Pacific Region's Spectrum Operating
Centre during the APEC 97 Leaders Meeting in Vancouver. Bruce was Spectrum's
point man for APEC while Craig verified and cleared the some 350 frequencies
required for the 4000-5000 radios that were used during the week-long
conference.
|
From
rooftops to mountain tops, Pacific Region Spectrum staff had all bases covered
by the time the 5000 delegates and 3000 members of the press began the largest
international summit in Canada’s history -- APEC ‘97 in Vancouver, B.C.
For Spectrum’s (Vancouver) Lower Mainland
District Office, this meant dealing with 25 different administrations from the
18 representative economies that comprise APEC (ranging from consuls, security
details, military, to the press). This translated into 350 radio frequencies
that were selected or verified against Canadian, American and priority frequency
lists, which resulted in the issuing of 23 letters of authority for the use of
about 3000 Canadian radios. When you add in the number of radios being
used by the press and foreign governments, the number climbs to somewhere
between 4000 and 5000 radios.
"What made it a real challenge," says Bruce
Weston, Spectrum’s APEC point person, "was the fact that each country did its
own thing during the November 13th to 26th event. There
were three or four delegations in any one hotel, each with their own radio
systems, and they were all affecting each other. But they weren’t saying where,
exactly, their systems were." Careful negotiations and considerable diplomacy
were needed to convince some delegations that it would be in their technological
best interest to move their systems.
To prepare for these major telecommunications
needs, Bruce and his Industry Canada team began working on the APEC meeting
requirements when they received their largest frequency request from the
Canadian delegation way back in March ‘97. The majority of the requests came in
September and October. "In fact," says Bruce, "some frequency requests and
selections were still being done during the first days of the Conference."
Jamming!
With some of the world’s major leaders gathered
in Vancouver, the possibility of deliberate jamming to the radio spectrum during
the Conference had to be addressed.
"Throughout the Conference we had three fully
equipped vans with mobile direction-finding equipment in place ," says Bruce.
One vehicle was parked inside the ‘secure zone’ at the Vancouver Trade and
Convention Centre, a second was parked outside the Pacific Regional Office in
downtown Vancouver. Finally, a direction-finding system borrowed from our
District Office in Kelowna was placed in a third fully equipped vehicle at the
Lower Mainland DO in Surrey.
In addition, a UHF low power repeater and eleven
portables were borrowed from the Halifax office and installed at a downtown site
managed by the RCMP, as well as an Emergency Preparedness VHF repeater on top of
Mount Seymour for a back-up system.
Lightning Response
For any interference problems, the APEC Canadian
Coordination Office requested two-hour response times during the first week and
half-hour response times during the main week of the event. Coverage was given
for a gruelling 18 hours a day (6:00am to midnight) during the main week. "I was
starting work at 9:00am and not getting home until 1:00 the next morning,"
laments Bruce.
To achieve the half-hour delivery time, two
shifts of two inspectors worked out of the Regional office at Library Square.
Meanwhile, at the Surrey office, a second set of inspectors were on stand-by and
ready to operate a mobile unit along with a fifth inspector who was ready to run
the Spectrum Operating Centre, the central hub for controlling all of the
direction finding and monitoring sites.
Thanks to the time spent on prior frequency
selection, only a few incidents of interference were experienced, and most of
those were caused by the close proximity of all the radio equipment in use.
Bruce recalls that the worst case was during a
dry run of the leaders’ retreat at the UBC Museum of Anthropology. "Every time
the practice motorcade would pull into the parking lot, their radios would quit
working," he says. "We soon realized that the problem was caused by a BC
Mobility Cellular cell site that had been installed to cover the extra traffic
from all the cell phones being used by APEC delegates." The frequencies were so
close it created a quietening effect so that the motorcades couldn’t hear their
own radio communications.
"BC Mobility was very cooperative," says Bruce,
"and they quickly installed a special filter on their frequencies to solve the
problem.
Now that APEC is over and Bruce Weston has caught
up on a six-week backlog of e-mails, he can look forward to his next major
Spectrum event in Vancouver -- The Molson Indy. So Bruce and his team are
waiting for his next set of orders: "Gentlemen, start your radios..."

1998
Veiller sur l'APEC...
Du toit des maisons au sommet des
montagnes
par Gary Warnock

Bruce Weston à l'arrière, et
Craig Milham au centre des opérations du spectre, Région du Pacifique
pendant le sommet international APEC 97 à Vancouver. Bruce était le
point de contact avec APEC pour vérifier 350 fréquences requises pour
les 4 000 - 5 000 radios qui furent utilisés pendant la fin de semaine
de la conférence.
|
Du toit des
maisons au sommet des montagnes, le personnel du Spectre de la région du
Pacifique avait déjà veillé au moindre détail quand les 5 000 délégués et
les 3 000 membres de la presse sont arrivés pour le plus grand sommet
international qu'ait jamais connu le Canada : APEC 97, à Vancouver, en
Colombie-Britannique.
Pour le bureau de district chargé de la gestion du spectre pour le Lower
Mainland (Vancouver), cela signifiait qu'il aurait à traiter avec les
25 administrations des 18 économies membres de l'APEC (depuis les détails
concernant la sécurité jusqu'aux consuls, en passant par l'armée et la
presse). Résultat : 350 fréquences radio ont été choisies ou vérifiées par
rapport à des listes de fréquences canadiennes, américaines et prioritaires,
puis 23 lettres d'autorisation ont été délivrées pour l'utilisation
d'environ 3 000 radios canadiennes. Si l'on ajoute à ce nombre celui
des radios utilisées par la presse et par les gouvernements étrangers, on
arrive à quelque 4 000 à 5 000 radios.
« Le vrai défi dans tout cela, explique Bruce Weston, personne-ressource
du Spectre pour l'APEC, c'est que chaque pays a fait ce qu'il avait à faire
de son côté tout le temps du Sommet, autrement dit du 13 au 26 novembre. Il
y avait trois ou quatre délégations par hôtel, et chacune était dotée de son
propre équipement radio qui créait des interférences avec celui du voisin.
Mais aucun n'indiquait où il avait installé son équipement exactement. » Il
a fallu user de beaucoup de diplomatie pour parvenir à convaincre certaines
délégations qu'il serait dans leur intérêt, sur le plan technologique, de
déplacer leur équipement.
Pour se préparer à faire face à ces énormes besoins de communications, M.
Weston et son équipe d'Industrie Canada se sont mis à la tâche dès qu'ils
ont reçu leur plus grande demande de fréquences de la délégation canadienne,
en mars 1997. La majorité des demandes sont arrivées en septembre et en
octobre. « En fait, explique-t-il, certaines demandes de fréquences et
certains choix se faisaient encore pendant les premiers jours de la
Conférence. »
Attention, brouillage!
Avec plusieurs grands de ce monde réunis à Vancouver, il fallait parer à
toute éventualité de brouillage délibéré du spectre radio pendant la
Conférence.
« Tout le temps qu'a duré la Conférence, nous avions sur place trois
camions entièrement équipés de matériel radiogoniométrique mobile, raconte
M. Weston. Un véhicule était stationné à l'intérieur du périmètre de
sécurité, au Centre du commerce et des conventions de Vancouver; un deuxième,
devant le bureau de la région du Pacifique, dans le centre de Vancouver; et
le troisième, qui avait été emprunté à notre bureau de district de Kelowna,
se trouvait au bureau de district de Lower Mainland, à Surrey. »
En plus, un répéteur UHF de faible puissance et 11 portables ont été
empruntés au bureau de Halifax et installés dans un local du centre-ville
géré par la GRC, ainsi qu'un répéteur VHF pour mesures d'urgence au sommet
du mont Seymour, comme système de secours.
Réactions éclair
Pour tout problème d'interférences, le temps de réponse du bureau de
coordination canadien de l'APEC a été de deux heures pendant la première
semaine et d'une demi-heure pendant la semaine principale de l'événement. La
couverture était assurée pendant 18 longues heures par jour (de 6 heures à
minuit) au cours de la semaine principale. « Je commençais à travailler à 9 heures
et je ne rentrais jamais chez moi avant une heure du matin », soupire M.
Weston.
Pour régler les problèmes en une demi-heure, deux équipes d'inspecteurs
se relayaient au bureau régional de Library Square. Pendant ce temps, au
bureau de Surrey, une autre équipe d'inspecteurs se tenait en attente, prête
à intervenir avec une unité mobile, et un cinquième inspecteur était prêt à
gérer le centre de gestion du spectre, véritable centre névralgique de la
radiogoniométrie et de la surveillance des sites.
Grâce au temps consacré au choix préalable des fréquences, il n'y a eu
que quelques cas d'interférences, et presque tous étaient dus au fait que
tout l'équipement radio utilisé se trouvait à l'intérieur d'un périmètre
très réduit.
M. Weston se rappelle que le cas de figure s'est présenté pendant une
répétition préparatoire de la retraite des dirigeants au Musée
d'anthropologie de l'Université de la Colombie-Britannique. « Chaque fois
que le cortège fictif arrivait dans le parc de stationnement, les radios des
agents de sécurité refusaient de fonctionner, explique-t-il. Nous avons vite
compris que le problème était causé par une installation de BC Bell Mobility
qui devait couvrir tout le trafic supplémentaire créé par les téléphones
cellulaires supplémentaires utilisés par les délégués de l'APEC. » Les
fréquences étaient tellement proches que cela provoquait un effet de silence
tel que les gens du cortège n'entendaient plus leurs propres conversations
radio.
« Les gens de BC Mobility se sont montrés très coopératifs, dit M.
Weston. Ils ont installé rapidement un filtre spécial sur leurs fréquences
pour régler le problème.
Maintenant que le sommet de l'APEC est terminé et qu'il a dépouillé le
courrier électronique qui s'était accumulé pendant six semaines, Bruce
Weston est prêt à affronter son prochain grand événement pour le spectre :
le Molson Indy. Avec son équipe, il attend les consignes : « Messieurs, à
vos radios... »
|