1994
On the Road to Interoperability
Conformance
to standards instills confidence in a product. On a small scale,it
assures consumers that the products they purchase work properly. On a larger
scale, it provides the foundation for trade relationships.
The Standards Council of Canada (SCC) can now
accredit testing laboratories in the field
of Information Technology and
Telecommunications (IT&T). It will
soon be possible to test Canadian IT&T products in accredited Canadian labs to demonstrate conformance to
international standards. Up to now, Canadian
products could only be tested in the U.S. or overseas.
Why Standards?
Communications is a
field that knows few geographical boundaries. It
is easy to think of reasons why
conformance to international IT&T
standards would be important. From the user's perspective, however, the main
reason is interoperability. Once standards are in place, users can
purchase equipment of different
manufacture and from different
vendors and be assured that all
systems will work together. For example, a company setting up a modern factory could interconnect a robot arm from Japan, a computer from the U.S. and a smart lathe from
Canada, with some
assurance that all components will be compatible.
The road to interoperable
products involves many
stages:
-
The
development of standards and the implementation
of conforming
products.
-
The establishment
of labs
that test the products for conformance to those standards.
-
The
specification of criteria for granting
accreditation to
such labs.
-
The
development of a basis for worldwide equivalence of test results and
certificates of conformance.
-
The
negotiation of multilateral
mutual recognition agreements with the trading
partners.
In the
field of IT&T, Dr. Os Monkewich, an Officer of Industry Canada's
Standards and Interconnection Division
(DSI), has been there every step of the way.
Links Overseas
As the
international
standards were being developed under the Open Systems
Interconnection (OSI) project, Os led the DSI effort in proving the
fundamental concept. Communication links were set up between the DSI laboratory
in journal Towers in
Ottawa, and laboratories in Tokyo, Seoul and
Stockholm. Messages composed of text and
graphics were transmitted for the
first time between diverse systems using OSI protocols over wide area networks.
"These interconnection
experiments provided early proof that it would be possible to work from
complex standards documents independently, without collaboration,
and still achieve
interoperability," says Os.
When it came time for
testing services to be set up in Canada, DSI played an important role in the preparation
of the business plan that led to the establishment
of the HewlettPackard
Protocol Test Centre (PTC) near Montreal. PTC is now preparing for accreditation by
SCC.
In 1992, SCC invited Os to set up an
IT&T working group with the responsibility
to develop an SCC accreditation program for this sector. After two years of close collaboration with
Canadian industry representatives and
their counterparts in the U.S. and Europe, the additional
criteria and program definition were
completed earlier this year. The
program was announced in the August issue of the SCC quarterly journal, Consensus. "This is to let
everyone in the IT&T field know," says Os
Monkewich "that we
are open for business".
What does
this mean to Canadian industry?
1. Access to world market.
Standards-based products supported by
accredited testing and certification services are increasingly
recognized and sold internationally. Canada already has an agreement of mutual recognition of
accreditation with the United States; this means that any lab accredited in
Canada will automatically have
accreditation in the U.S. and viceversa. Similar agreements with Japan, European countries, etc. are likely to occur in the future.
2. More protection for
user investment. Canadian users will no longer be locked
into a single
supplier, usually non-Canadian, or be
subject to untimely system changes dictated by the supplier marketing strategies.
3. Cost effectiveness. Users can
shop around to
find the best prices for the equipment they need and still be
assured of
interoperability. |
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1994
Vers
L'interopérabilité
Le
fait qu'un produit se conforme à des
normes suscite la confiance chez les consommateurs. Sur une petite échelle, on assure ces derniers que les produits qu'ils achètent fonctionnent comme il se
doit. Sur une échelle plus vaste, la
conformité aux normes fournit une assise aux relations commerciales.
Le Conseil
canadien des normes (CCN) peut maintenant accréditer les laboratoires
d'essai dans le domaine de la technologie de l'information et des télécommunications (TI
et T). Il sera bientôt possible de tester les produits de
TI
et T canadiens dans
des laboratoires d'essai accrédités pour démontrer leur conformité aux normes
internationales. Jusqu'à présent, les produits canadiens ne pouvaient être
testés qu'aux États-Unis ou à l'étranger.
À quoi servent
les normes?
Les communications constituent un
domaine qui n'est pas assujetti aux
frontières géographiques. On peut facilement
penser aux raisons pour lesquelles
la conformité aux normes
internationales peut être importante. Toutefois, du point de vue de l'utilisateur, la raison
principale est l'interopérabilité. Une fois
les normes en place, les utilisateurs peuvent acheter de l'équipement auprès de différents fabricants et de différents
vendeurs et être assurés que tous les systèmes seront compatibles. Par exemple, une société qui décide de mettre sur pied une usine moderne pourrait interconnecter un
télémanipulateur fabriqué au Japon, un ordinateur fabriqué aux États-Unis et une scie ronde intelligente fabriquée au
Canada et être raisonnablement sûre que tous
les composants
seront compatibles.
La voie menant aux
produits interopérables comporte plusieurs étapes :
-
l'élaboration de normes et la mise en
marché de produits qui s'y
conforment;
-
l'établissement de laboratoires d'essai où on teste
la conformité des produits à ces normes;
-
l'établissement de critères pour accorder l'accréditation
à ces
laboratoires;
-
l'élaboration d'une base
pour établir une
équivalence
à l'échelle
internationale pour les
résultats d'essai et les
certificats de conformité;
-
la négociation d'accords
multilatéraux de reconnaissance
mutuelle avec les
partenaires commerciaux.
Dans le secteur de
la TI et T,
Os Monkewich, agent à la Direction des normes et de l'interconnexion
(DNI) à Industrie Canada, a apporté son appui à chacune de
ces étapes.
Liens avec l'étranger
Pendant
l'élaboration de normes internationales dans le cadre du projet
d'interconnexion
des systèmes ouverts (ISO),
M. Monkewich a
dirigé l'effort de la DNI pour
faire la démonstration du concept de base. Des communications ont été établies entre le laboratoire de la DNI à
l'édifice journal, à Ottawa, et des laboratoires à Tokyo, Séoul et Stockholm.
Des messages
comportant du texte et des graphiques ont été transmis
pour la première fois entre différents systèmes en utilisant des
protocoles ISO
sur des réseaux à
grande distance.
«Ces
expériences d'interconnexion ont prouvé
rapidement qu'il serait possible de travailler à partir de documents de
normalisation complexes
indépendamment, sans collaboration, et
en arriver à l'interopérabilité», souligne M. Monkewich.
Lorsque le temps est venu de mettre sur pied des
services d'essai au Canada, la DNI a joué un
rôle important dans la préparation du plan d'exploitation
qui a mené à l'établissement du
Hewlett-Packard
Protocol Test Centre près de Montréal. Ce centre se
prépare actuellement
à obtenir l'accréditation du CCN.
En 1992, le CCN
invitait M. Monkewich à mettre sur pied un groupe de
travail sur les TI
et T chargé de
mettre au point un programme
d'accréditation pour ce secteur.
Après deux années d'étroite collaboration
avec les représentants de l'industrie canadienne et leurs homologues aux
ÉtatsUnis et en Europe, on a pu terminer plus tôt cette année la définition du programme et l'élaboration de critères
additionnels. Le programme a été annoncé
dans le numéro du mois d'août de Consensus, la publication trimestrielle du CCN. «Ainsi, toutes les personnes
du secteur des TI
et T savent que notre programme leur est enfin
accessible», conclut-il.
Qu'est-ce que
cela signifie
pour l'industrie canadienne ?
1. Accès au marché
international Les produits se
conformant à des normes et que
soustendent des services
accrédités de certification et
d'essai sont de plus en plus
reconnus et vendus à l'échelle
internationale. Le Canada a déjà conclu un accord de
reconnaissance mutuelle d'accréditation
avec les ÉtatsUnis, ce qui signifie que tout laboratoire
accrédité au Canada sera
automatiquement accrédité aux États-Unis et
vice versa. Des accords semblables
avec le Japon, des pays d'Europe, etc. seront probablement conclus dans
l'avenir.
2. Une protection
accrue
des
investissements des utilisateurs. Les
utilisateurs canadiens ne
seront plus obligés de faire affaire
avec un seul fournisseur,
habituellement un non-Canadien,
et ne seront plus soumis à des modifications
de systèmes inopportunes dictées par les stratégies de commercialisation
du fournisseur.
3. Rapport
avantages/coûts. Les
utilisateurs peuvent magasiner, pour trouver les meilleurs prix pour
l'équipement dont ils ont besoin et être tout de même assurés de son interopérabilité.
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