1988
New marine
communications system up and running
A Communications Canada ship
inspector (left)
and the system developer,
Glen Lockwood
discuss a test run of the
Ship Advisor
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According to Glen Lockwood of the Engineering Programs Branch, a newly
developed "Ship Advisor" computer is a real time and labor saver to the Canadian
Coast Guard and the Department.
Communications Canada has the responsibility (delegated by the Canadian Coast
Guard) to inspect ships travelling in Canadian waters for compliance with
spectrum management regulations.
"For some time, inspectors of marine communications equipment had clamored
for some type of help," explains Lockwood. "They were enforcing Canadian Coast
Guard regulations set out in a manual more than one-inch thick."
"In some areas, perhaps only a dozen ships are inspected all year, so the
Department inspectors did not become familiar with all the regulations, "
Lockwood continues. "in other areas, different inspectors interpreted the same
regulation differently."
Only one human expert - a senior Coast Guard officer - was familiar with all
the regulations. Lockwood said if an inspector was unsure of a regulation or of
how to interpret it, he had to ask that Coast Guard officer.
To develop the "expert system, " Lockwood interviewed the senior Coast Guard
officer. With the officer serving as the "expert" and Lockwood as the "knowledge
engineer," the two worked for nearly six months building the knowledge base.
it contains all the regulations and legal documents the inspectors need to
draw on to properly examine the communications equipment on ships. The
information was put into the form of "production rules" that allow inspectors
to ask "if-then" questions of the system. The system contains information
relating to nine major attributes, including ship tonnage, ship length, number
of passengers, and nature of voyage.
Now, Communications Canada inspectors can consult the ship expert system
which contains about 130 rules, specifies the radio, navigational and radio
safety equipment the ship must carry, and states the technical specification of
the tests to be performed. It also outlines the documents and certificates that
should be onboard.
The Ship
Advisor is also bilingual; users can operate the system in English or French.
Lockwood
trained regional office staff during February and March 1987 and the system was
up and running in time for the busiest part of the shipping season in March,
April and May.
"Now,
there's little, if any, need to go through these personal consultations," says
Lockwood. "Communications Canada officers are confident they're interpreting and
enforcing rules correctly, and everyone is saving time.
"The new
system preserves human expertise and it makes a common standard of expertise
available to everyone in the organization. It ensures the correct application of
regulations. And it enables officers to lessen or do away with their reliance on
the availability of a human expert.
"An expert
system which could speed up diagnoses of problems, especially in routine cases,
could have a major payoff, saving the department a lot of money and people
hours."
Lockwood
adds that another long-term requirement, both for the Ship Advisor and for
future applications, is to enable expert systems to ''learn'' From their own
case histories and automatically enter the new information into its knowledge
base.
"For now," Lockwood sums up, "we're pleased that the Ship Advisor has had
such a positive impact."
1988
Le nouveau système de
communications marines
fonctionne à
plein rendement
Un inspecteur des navires
de
Communications Canada (à gauche)
et le promoteur du système,
Glen
Lockwood, discutent d'un test du progiciel d'aide
à l'inspection des navires
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Selon Glen Lockwood, de la
Direction des programmes techniques, le nouveau système de renseignements à
l'usage des inspecteurs radio de navires permet de véritables économies de
temps et de travail à la Garde côtière canadienne et à Communications Canada.
Ministère a la responsabilité (déléguée par la Garde
côtière) d'inspecter les navires qui voyagent en eaux territoriales canadiennes
pour faire respecter les règles concernant la gestion du spectre.
« Les inspecteurs des installations de communications
marines réclamaient de l'aide depuis déjà un certain temps, d'expliquer M.
Lockwood. Ils avaient pour tâche de faire respecter les règlements de la Garde
côtière canadienne consignés dans un manuel de plus d'un pouce d'épaisseur. »
« Dans certaines régions, il peut arriver qu'une douzaine de
navires seulement fassent l'objet d'une inspection au cours de l'année et les
inspecteurs du Ministère n'avaient donc pas l'occasion de se familiariser avec
toutes les règles, de poursuivre M. Lockwood. Dans d'autres régions, des
inspecteurs donnaient aux mêmes règles une interprétation différente. »
Le seul expert familier avec l'ensemble des règles était un agent principal de
la Garde côtière. Selon M. Lockwood, lorsqu'un inspecteur ne connaissait pas
très bien une règle ou s'il était incertain de l'interprétation qu'il devait en
faire, il devait s'adresser à cet agent.
Pour mettre au point le « système d'expertise », M. Lockwood
a interviewé cet agent principal. Les deux hommes ont élaboré ensemble la base
de données de ce système durant une période de presque six mois, l'agent
agissant à titre d' « expert » et M. Lockwood mettant à
profit ses connaissances en matière d'ingénierie.
Ce système contient toutes les règles et les documents
juridiques dont les inspecteurs ont besoin pour s'acquitter de leur travail
d'inspection des installations de communications des navires. L'information a
été emmagasinée sous forme d'un « protocole » qui permet aux inspecteurs de
dialoguer avec le système au moyen d'une méthode déductive. Le système contient
des informations portant sur neuf caractéristiques principales, y compris le
tonnage, la longueur du navire, le nombre de passagers et la nature du voyage.
Le système de renseignements est également bilingue. Il peut
être consulté en anglais ou en français.
M. Lockwood
s'est chargé de la formation du personnel des bureaux régionaux en février et
en mars 1987 et le système fonctionnait déjà à plein rendement pendant la
période la plus occupée de la saison de navigation, soit en mars, avril et mai.
« Les consultations personnelles ne sont donc dorénavant presque plus
nécessaires, » selon M. Lockwood. « Les agents de Communications Canada sont
davantage certains d'interpréter correctement et de faire respecter les règles
en vigueur, et il n'y a plus de pertes de temps.
« Le nouveau système est une banque de connaissances spécialisées et sert de
critère d'expertise à tous les membres de l'organisation. Il assure la mise en
vigueur adéquate de la réglementation et il permet aux agents de moins en moins
dépendre de la disponibilité d'un expert, et même ne plus avoir recours du tout
aux connaissances d'un spécialiste.
« Un système d'expertise qui pourrait accélérer le diagnostic des problèmes, en
particiculier dans les cas routiniers, pourrait présenter d'énormes avantages en
épargnant au Ministère beaucoup d'argent et en réduisant le nombre
d'heures-hommes. »
M. Lockwood ajoute qu'une autre exigence à long terme sera de permettre à ces
systèmes de renseignements d' «apprendre » en cours de fonctionnement et
d'incorporer automatiquement les nouvelles informations dans leur base de
connaissances.
« En somme, de conclure M. Lockwood, nous sommes extrêmement satisfaits des
répercussions positives de la mise en place de ce système. »
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