The 1979 World Administrative Radio Conference, the first general conference
in 20 years dealing with all frequency bands, is over.
Bill Wilson, a
retired senior official of DOC's Telecommunication Regulatory Service, was
deputy head of Canada's delegation to that last conference held in Geneva,
Switzerland in 1959. He compared the two conferences and found that the 1979 results "reflect
the increasing complexity of spectrum management over the past 20 years."
In 1959, there were fewer participating countries - about 80 compared with
142 today; and fewer radio stations. In Canada, for example, we had only 50,000
or so licensed radio stations in 1959, now we have over 1.25 million.
Today, the Canadian public is consulted during preparation of the Canadian
position on WARC matters. Mr. Wilson says procedures introduced between 1959
and 1979 meant that when WARC 79 began, interested Canadian users were a lot
better informed than they had been in 1959.
Compared with 1979, the Canadian public didn't have much to say in
preparation for the WARC. "We hadn't yet gone public in 1959," he said,
"although we'd improved from 1947 (in Atlantic City) when government did
everything.
"The 1959 delegation included two CBC representatives and one
radioamateur from the Canadian division of the American Radio Relay
League. We did have a meeting with the Canadian Radio Technical Planning Board
just before leaving for Geneva and that was it."
"Looking back, it's hard to believe," he says, "but when the Canadian
delegation went to Geneva, the position paper covered only one or two proposals
on a few sheets of paper (as compared with the 200 page book of proposals DOC
published in advance of the 1979 WARC).
"There were 25 or so position papers on other matters which had been worked
out in advance," said Mr. Wilson. But these weren't made public. We had them in
our hip pockets, so to speak.
"In fact, some significant proposals made by the 1959 delegation - including
the compromise Canadians worked out for spectrum allocation in the HF
broadcasting band - were developed in Geneva by the delegation.
"The Canadian role at that WARC was significant. Charles Acton of our
department's international group was Conference chairman and is still
remembered for the outstanding job he did. The broadcasting compromise was quite
an accomplishment, considering that prior to 1959, two international
broadcasting conferences had failed. As a delegation, we wanted to keep the
conference moving along and 'bring home the bacon' for Canada. We managed pretty
well."
Most 1959 delegates worked in Geneva for as long as five months. "After three
or four months," Mr. Wilson says, "delegates began
to realize they didn't want to attend any more WARCs of that length or
complexity. So they conceived of specialized WARCs - on space, broadcasting,
aeronautical mobile and maritime mobile.
"Of course," says Mr. Wilson, "when the first specialized WARC was held in
1963, it became obvious that all spectrum management questions couldn't be
answered at a specialized conference. They're too interdependent. It's
unfortunate another general conference wasn't held for 20 years. There's nothing
special about the 20-year period but the enormous cost of holding such
meetings."
How about the outcome of the 1979 WARC? In Mr. Wilson's view, the 1959
conference adhered more closely to the "basic principles of good spectrum
management." He cited more footnotes, more reservations to the 1979 Final Acts,
and "continuing inefficient use of spectrum by HF broadcasting" as disturbing
trends shown by the 1979 WARC results.
On HF broadcasting, he says: "Broadcasters should be asked to make more
efficient use of spectrum. Repetitious broadcasting - transmitting the same
program on several, high power channels - and use of obsolete technology by
broadcasters and broadcast-receiver manufacturers have created serious pressures
on other radio services. They're using the same technology they were 30 years
ago."
Since his 1978 retirement, Mr. Wilson has been living in Ottawa, and is
president of the Canadian Amateur Radio Federation
(CARF).

1980
Il était une fois la CAMR

Bill Wilson, VE3NR
Président
Fédération canadienne
des
radio-amateurs (FCRA)
|
La CAMR de 1979 a
été la première conférence générale depuis vingt ans à traiter de toutes les
bandes de fréquences. M.
Bill
Wilson,
cadre supérieur
du Service de la réglementation des télécommunications du Ministère,
maintenant à la retraite, était chef adjoint de la délégation du Canada à la
conférence précédente, qui se déroulait à Genève (Suisse) en 1959. Après avoir
comparé les deux conférences, il estime que les résultats de celle de 1979
"reflètent la complexité croissante de la gestion du spectre au cours des
vingt dernières années".
En effet, il y avait, en 1959, moins de pays
participants - quelque 80 par rapport à 142 l'an passé - et moins de stations
radio. Par exemple, on ne comptait qu'environ 50 000 stations radio
autorisées au Canada en 1959, alors qu'on en compte plus d'un million un
quart maintenant.
De nos jours, le public canadien est
consulté au stade de l'élaboration de la position du Canada à l'égard des
questions débattues dans le cadre des CAM R. M.
Wilson fait remarquer que, grâce aux procédures qui ont été
mises en oeuvre entre 1959 et 1979, les utilisateurs
canadiens intéressés étaient beaucoup mieux informés à l'ouverture de la CAMR
de 1979, qu'ils ne l'étaient en 1959.
Contrairement à
ce qui s'est passé en 1979, le public canadien n'avait pas grand chose à dire
en ce qui a trait aux travaux préparatoires de la CAM
R. "Nous ne faisions pas encore appel au public en 1959, poursuit-il, même si
nous nous étions améliorés par rapport à la CAM R de
1947, tenue à Atlantic City, alors que le gouvernement
avait tout préparé lui-même.
"La délégation de 1959 comprenait deux
représentants de la Société Radio-Canada et un radioamateur de la division
canadienne de l'American Radio Relay League. Nous
avions rencontré le Conseil canadien de planification technique de la radio
peu de temps avant notre départ pour Genève, rien de plus.
"C'est à peine imaginable aujourd'hui,
d'ajouter M. Wilson, mais lorsque la délégation canadienne
s'est rendue à Genève, son exposé ne comprenait qu'une ou deux propositions
élaborées en quelques pages, alors que c'est un document de 200 pages que le
Ministère a publié en prévision de la CAMR de 1979.
"Près de 25 exposés sur d'autres questions
avaient été préparés en prévision de la conférence, mentionne-t-il, mais ils
n'ont pas été rendus publics. Nous les avions en quelque sorte gardés en
réserve.
"En fait, certaines propositions importantes faites par la
délégation de 1959 - y compris le compromis
que le Canada a préparé relativement à l'attribution des fréquences dans la bande de la
radiodiffusion HF - ont été élaborées par la délégation à Genève même.
"Le Canada a joué un rôle significatif lors de cette CAM
R. En effet, Charles Acton, de
la direction des Télécommunications internationales était le président de la Conférence et le souvenir
de la manière exemplaire dont il a accompli sa tâche est toujours présent.
Le compromis relatif à la radiodiffusion était un tour de force, si l'on
considère qu'avant 1959, deux conférences internationales sur la
radiodiffusion avaient échoué. En tant que délégation, nous voulions que la
Conférence progresse et que le Canada remporte la grosse part du gâteau.
Nous nous sommes bien tirés d'affaire."
La plupart de nos représentants à la Conférence de 1959 ont
travaillé à Genève pendant des périodes allant jusqu'à cinq mois. D'après
M. Wilson, "après trois ou quatre mois, certains
délégués ont commencé à se rendre compte qu'ils ne voulaient plus participer
à aucune CAMR d'aussi longue durée ni d'une telle complexité. Ils ont alors
songé à organiser des CAM R sur des questions
spécialisées, comme le service spatial, la radiodiffusion, le service
mobile aéronautique et le service mobile maritime.
"Bien
entendu," poursuit M. Wilson,
lorsque la première CAMR spécialisée a eu lieu en 1963, on
s'est rendu compte qu'il serait impossible de répondre à toutes les
questions ayant trait à la gestion du spectre dans le cadre d'une telle
conférence, ces questions étant trop imbriquées. Il est malheureux qu'aucune
conférence générale n'ait eu lieu dans les vingt ans qui ont suivi. Ce n'est
pas tant l'intervalle que le coût énorme d'une telle rencontre qui retient
l'attention.
Quels sont les résultats de la CAM
R de 1979? De l'avis de M. Wilson, la Conférence de 1959
s'est davantage attachée aux "principes fondamentaux d'une saine gestion du
spectre". Les résultats de la CAMR de 1979 indiquent, selon lui, des
tendances inquiétantes, comme le nombre excessif de renvois et de réserves
inscrits dans les Actes finals et "l'utilisation continuelle du spectre par
la radiodiffusion HF".
En ce qui
concerne la radiodiffusion HF, il estime "qu'il pourrait être exigé des
radiodiffuseurs qu'ils utilisent le spectre de façon plus efficace. La
radiodiffusion répétée, c'est-à-dire la transmission du même signal sur
plusieurs voies ou canaux à haute puissance, et l'utilisation de technologie
désuète par les radiodiffuseurs et les fabricants de récepteurs de
radiodiffusion ont restreint l'utilisation du spectre de la part des autres
services radio. lis en sont demeurés à la même technologie qu'il y a trente
ans".
Depuis qu'il a pris sa retraite en 1978, M. Wilson
demeure à Ottawa. Il assume la présidence de la Fédération
canadienne des radio-amateurs.