1979
SMS:
better use of
a crowded spectrum
DOC is
developing a computer-assisted spectrum management system (SMS) to
make better use of the congested radio
spectrum, while reducing costs. SMS
should also simplify the work of district personnel and speed up service to the
public.
SMS is
now being tested in a pilot project, which began October 1978 in the Montreal
district office, with results expected by next spring.
The
project began in 1975. "At that point," said
Gilbert
DeCouvreur, an SMS
manager, "it had become obvious
that without the computer, frequency selection would soon become
impossible". "We had two choices," he said, "more personnel or introduction of the computer and we chose
the computer. The land mobile service
- for
radio communications used
by taxis, buses, ambulances, municipal police cars and others - was
the first priority."
A
group was set up in the engineering
programs branch to handle the
problem. Its staff of 25, now headed
by
Michel
Eric,
who has been project
manager since April, 1978, worked
with the regions to develop a computer-assisted licensing system and
the Montreal pilot. In addition to Dr. De
Couvreur,
R.W.
McCaughern, A.
Prabhu, R.L. Potyok and C. Dostaler are the SMS managers.
The
group's first step was to study
current licensing procedures. First,
licence fees are collected according to Treasury Board and DOC procedures. Then, administrative requirements, the applicant's citizenship, equipment type approval, and type of
radio service requested are checked, followed by technical questions
on antenna height, its site and transmitter power.
Next, a frequency is assigned by process of elimination. The radio inspector
makes up a preliminary list, taking
into account stations already operating in the area. He then does a series
of electromagnetic compatibility
(EMC) calculations.
EMC analysis ensures that the frequency assigned to a new radio station will not cause interference or be interfered with by existing stations. The analysis is not particularly difficult
but tends to be long and tedious.
SMS will
introduce the use of computers to most steps involving verification or
computations. It uses electronic cash registers and intelligent
terminals located in the regions and
linked to a central computer.
Under SMS, when an application
for a radio station licence is received, a clerk will make the financial
transaction using the electronic cash register designed for SMS. Details on the application will then be entered by the terminal on disk memory and sent
to the central data bank at the end of the day.
The
next day, the radio inspector
begins working interactively with the
computer, first checking to see if the
application has met DOC requirements.
Then, he'll set up a preliminary list of frequencies and use
the computer to perform the EMC
calculations.
EMC
analysis takes into account characteristics of nearby
stations - in
Canada and the U.S.; whether the frequency
should be shared with several stations for optimal use; and the traffic on various frequencies.
When
a suitable frequency has been selected, the radio inspector coordinates, if
necessary, with the other regions and U.S. officials, according to
existing agreements. Only after all these
steps have been completed, is a new land mobile licence issued.
If the
results of the Montreal project receive Treasury Board approval, SMS will be extended to other district offices where it would be economically viable. In addition, a complete radio service data bank, replacing existing data banks, and a financial system are planned. Eventually,
the management of other radio services such as microwave, could be computerized, depending on demand and
costs.
A SMS Terminal
on the left and a SMS Electronic Cash Register on the right

1979
L'informatique à la
rescousse de la
gestion du spectre
Le ministère des communications évalue actuellement
un système informatisé de gestion du spectre
(SGS) proposé en vue d'une meilleure utilisation
du spectre des fréquences radio, qui est très encombré, et d'une réduction des
coûts associés à la gestion. Le SGS devrait en outre simplifier la tâche
du personnel et accélérer le service au public.
Depuis le mois
d'octobre 1978, le ministère procède à un
essai sur le terrain du SGS au bureau de district de Montréal. Les
résultats devraient en être connus au début
de l'année financière 1979-1980.
L'élaboration du
SGS remonte à mai 1975. "Sans le recours à l'informatique, d'expliquer M.
Gilbert DeCouvreur, un des gestionnaires au
programme du SGS, la tâche devenait
presque impossible, la complexité des calculs croissant avec le nombre
des stations radio existantes. Deux solutions
s'offraient: d'une part des
augmentations considérables de personnel,
d'autre part l'introduction de
l'informatique. Nous avons choisi l'informatique, et avons retenu comme première
priorité, le service mobile terrestre,
parce qu'il comportait le plus grand
nombre de licences". Ce dernier englobe les services radio utilisés par les taxis, autobus, ambulances, voitures
des forces policières municipales et
autres.
Chaque demande de licence
requiert de la part de l'inspecteur radio de nombreux calculs de compatibilité
pour assurer que la fréquence attribuée à une nouvelle station radio ne subit ou
ne cause de brouillage à des stations existantes.
Ce sont les 25 employés du Programme des systèmes de gestion du spectre, de la
Direction des programmes
techniques, qui, en consultation avec les
administrations régionales du Ministère, ont élaboré le SGS pour le
service mobile terrestre et l'ont mis en
oeuvre
au bureau de district
de Montréal. Michel J.
Eric
est le
gestionnaire principal du programme depuis
avril 1978. Les cinq autres gestionnaires
de la section sont: R.W. McCaughern, G. DeCouvreur, A. Prabhu, R.L. Potyok et C. Dostaler.
Avant d'établir ce système
informatisé, ils ont analysé les tâches nécessaires à l'émission des licences.
Il faut d'abord recevoir les paiements suivant les procédures financières du
Conseil du Trésor et du ministère des Communications,
puis procéder aux vérifications
administratives telles que citoyenneté
du demandeur, homologation de
l'équipement, service radio demandé. S'ajoutent ensuite les
vérifications techniques: hauteur de l'antenne, endroit où elle sera érigée, puissance de l'émetteur. Vient ensuite
l'assignation d'une fréquence qui se fait par élimination. Une première liste de fréquences acceptables est dressée en tenant compte des fréquences déjà assignées au Canada et aux ÉtatsUnis,
puis les calculs de compatibilité
sont faits à partir de cette liste.
Le système de gestion du
spectre introduit l'informatique dans
la plupart des étapes de vérification et d'analyse qui
étaient effectuées manuellement. On utilise
à cette fin des caisses enregistreuses électroniques et des terminaux intelligents dans les régions, qui sont reliés à un
ordinateur central par des lignes de communication.
Lorsqu'une demande est reçue
au bureau de district, un commis
effectue la transaction financière à
l'aide d'une caisse enregistreuse
conçue expressément pour le SGS.
Toutes les données relatives aux
demandes sont ensuite entrées dans
la mémoire à disque, reliée au terminal,
et sont transmises à l'ordinateur en fin de journée.
Le lendemain commence le travail
technique interactif avec l'ordinateur;
l'inspecteur radio effectue ainsi les
vérifications techniques nécessaires,
dresse une liste de fréquences sélectionnées et décide des calculs de brouillage exécutés par l'ordinateur jusqu'à ce qu'il ait déterminé une fréquence
acceptable.
Cette analyse de compatibilité tient compte des caractéristiques des
stations existantes au Canada et aux
États-Unis, à proximité de la station
proposée. De plus, comme il s'avère nécessaire de partager une même fréquence
entre plusieurs stations pour optimiser
l'utilisation du spectre, l'analyse tient
également compte du taux
d'occupation des fréquences.
Lorsqu'une fréquence acceptable
a été sélectionnée, l'inspecteur
radio confère de la question, si nécessaire,
avec les autorités compétentes
d'autres régions et des États-Unis, suivant
les ententes existantes de coordination.
Ce n'est qu'après toutes ces étapes qu'une
licence peut être émise.
Que réserve l'avenir? Si l'évaluation
du projet pilote en cours au bureau de
district de Montréal démontre, à la
satisfaction du Conseil du Trésor,
que le système rencontre les objectifs
initiaux, il sera implanté dans
d'autres bureaux de district, là où ce sera rentable.
On prévoit également dans ce
cas, le développement et l'intégration d'autres systèmes,
en particulier un système financier et une
banque de données exhaustive pour
tous les services radio, qui
remplacera les banques de données existantes. D'autres
services radio pourraient être
informatisés suivant les besoins et les justifications économiques, notamment
pour l'analyse de compatibilité en ce qui a trait aux systèmes à micro-ondes.

Un
terminal SGS à gauche et une caisse électronique SGS
à droite
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