(French text follows English text  -  Texte en français suit le texte en anglais)

 

1975

Monitoring stations guard against interference

by Léo Daigle

Montreal District Office

Federal Department of Communications (DOC)

 

As a signatory of the International Telecommunication Convention, the Canadian government has established certain technical standards for radiocommunications over its territory. Ensuring those standards are met has been the task of monitoring stations since the first one was established in Ottawa, at 299 Wellington Street, in 1931.

 

The following year the station was moved to the site of the federal experimental farm and stayed there until the fall of 1941. A second station was put into service at Point Gey, near Vancouver, in 1936. Two years later, the Department of Transport purchased from the Canadian Broadcasting Corporation the stations at Forrest, Manitoba, and Strathburn, Ontario.

 

In 1939 direction-finder equipment was installed at Hartlen Point, Nova Scotia, for the military requirements prevailing at the time. This marked the beginning of monitoring activities on Canada's east coast. It became the fifth station for monitoring broadcasts. Today, the Department of Communications operates 11 monitoring stations: one in the Atlantic provinces, three in Quebec, three in Ontario, three in the Prairies and one on the West Coast.

 

The task of these monitoring stations is to detect faults in the operation of radio broadcast stations, to check the technical parameters of the broadcasts to make sure that they meet technical regulations and operate within authorized limits.

 

Monitoring stations exercise a constant watch over the electromagnetic spectrum for possible jamming of Canadian operations by foreign stations.

 

St-Rémi, the most recently established station, in Quebec, differs from the other Canadian stations in that it has a very special responsibility: it watches radio stations operating in the frequency range of 27 to 1000 MHz. It can also help other centres in the Quebec region with the monitoring of HF stations.

 

The electromagnetic spectrum above 30 MHz is extremely crowded in the Montreal area. It is essential to make sure that the broadcasting stations are operated according to technical criteria. Secondary programs from defective broadcasting stations create interference for other radiocommunication systems in the area. It is important to be able to detect interference quickly to take corrective action in the shortest possible time.

 

Field inspectors use the monitoring stations equipment to check the radio station's parameters during their physical inspections. Their equipment allows us to check a large number of radio stations. We can, for instance, check all the stations located in our area. This checking job is limited by the signals' intensity. To avoid this problem, we use a mobile unit equipped with the technical devices required to check the programs. This mobile unit is used to check the parameters of the distribution system for community antenna TV systems.

 

We also use vehicles which are provided with a minimum of equipment in order to detect sources of interference from incoming radio or TV programs.

 

Léo Daigle

Montreal district office

 

 

1975

La vérification, c'est notre boulot

Centre de contrôle des radiocommunications

par Léo Daigle

Bureau du district de Montréal

Ministère fédéral des Communications (MDC)

 

À titre de signataire de la Convention internationale des télécommunications, le Gouvernement du Canada s'est engagé à mettre en place des moyens de contrôle pour assurer l'observation des dispositions du règlement des radiocommunications sur son territoire.

 

Le premier centre de contrôle fut installé au 299 de la rue Wellington à Ottawa, en 1931. L'année suivante, le centre fut déménagé sur le site de la ferme expérimentale et y demeura jus­qu'à l'automne 1941. Un second centre entrait en service à Point Grey non loin de Vancouver, en 1936. Deux ans plus tard, le ministère des Transports acquérait de la Commission canadienne de la radiodiffusion, les stations de Forrest (Manitoba) et Strathburn (Ontario). En 1939, on installait à Hartlen Point (Nouvelle-Écosse), du matériel de radiogoniométrie pour répondre à un besoin militaire à cette époque. Cette dernière installation marquait les débuts des activités d'un contrôle sur la côte Est du Canada et devenait la cinquième station de contrôle des émissions. Aujourd'hui, le ministère exploite 11 centres de contrôle : un dans les Provinces maritimes, trois au Québec, trois en Ontario, trois dans le Centre, et un sur la côte Ouest.

 

Les centres de contrôle ont la responsabilité de déceler les irrégularités dans l'exploitation des stations de radiocommunications, de vérifier les paramètres techniques des émissions afin de détecter s'ils sont en accord avec les normes techniques et exploités selon l'autorisation accordée.

 

De plus, ils surveillent le spectre électromagnétique afin de détecter les stations étrangères qui pourraient devenir des sources de brouillage aux assignations canadiennes. C'est le seul moyen de détection dont nous disposons pour protéger les stations canadiennes exploitées dans la bande HF contre le brouillage possible en provenance de stations en territoire étranger.

 

Saint-Rémi, le plus récent centre de contrôle de la région du Québec, diffère des autres centres canadiens parce qu'il répond à un besoin particulier ; celui de surveiller les émissions des stations radio exploitées dans la gamme de fréquences de 27 à 1 000 MHz. Il peut également assister les autres centres de la région du Québec dans leur travail de contrôle dans la bande HF.

 

La partie du spectre située au­dessus de 30 MHz est très achalandée dans la région de Montréal. Il est indis­pensable de s'assurer que les émet­teurs utilisés pour ces fréquences sont exploités en accord avec les normes techniques. Les émissions secon­daires en provenance d'émetteurs défectueux causent du brouillage aux autres systèmes de radiocommunica­tion situés dans la région et il est impor­tant de pouvoir les localiser rapidement afin d'y remédier dans le plus bref délai possible.

 

Les inspecteurs se servent des facilités du centre de contrôle pour vérifier les paramètres techniques des stations lors de l'inspection physique.

 

Les installations du centre nous permettent de vérifier un grand nombre de stations radio. Par contre, nous ne pouvons vérifier toutes les stations situées dans notre secteur. Ce travail de vérification est limité par l'intensité des signaux.

 

Pour pallier à cette difficulté, nous employons une unité mobile munie de l'appareillage nécessaire au contrôle des émissions. Cette unité mobile est également utilisée pour vérifier les paramètres techniques du réseau de distribution des systèmes de télévision à antenne communautaire.

 

Nous employons également des véhicules, munis d'un minimum d'appareillage, pour localiser les sources de brouillage à la réception des émissions de radio et de télévision.

 

Léo Daigle

Bureau du district de Montréal

 

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